Emmanuel Macron ne veut pas d'ambiguïté : que les ministres soient issus du Parti socialiste, des Républicains ou d'autres formations politiques, ils devront tous "soutenir les candidats de la majorité présidentielle". C'est ce qu'a annoncé le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, jeudi, à l'issue du premier Conseil des ministres du quinquennat.
Soutien flou d'Edouard Philippe. "Les ministres sont des militants de la majorité présidentielle, ils ne sont plus les militants de tel ou tel parti politique", a insisté Christophe Castaner, par ailleurs secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement. Interrogé jeudi matin sur France Inter, le Premier ministre Édouard Philippe avait indiqué qu'il "participerai[t] aux élections législatives" et qu'il "essaierai[t] de donner au président de la République la majorité dont il a besoin", sans préciser s'il ferait campagne pour les candidats de La République en marche, le parti d'Emmanuel Macron, ou pour les candidats du parti, Les Républicains, duquel il a été évincé, comme Gérald Darmanin et Bruno Le Maire.
521 investitures pour La République en Marche. "Nous avons tous la responsabilité de favoriser, d'accompagner l'élection de femmes et d'hommes dans le renouvellement que vous connaissez, avec 77% de candidats de La République en Marche qui ne sont pas issus du monde politique, qui ne sont pas élus, de faire en sorte que ce soient ces candidats qui donneront une majorité", a précisé Christophe Castaner. Le parti d'Emmanuel Macron a procédé à 521 investitures, laissant libre 56 circonscriptions en protégeant un certain nombre de ténors de droite et de gauche comme Thierry Solère (LR), Marisol Touraine ou Stéphane Le Foll (PS).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire