vendredi 21 octobre 2016

Darbo dans les Landes : la Nouvelle-Aquitaine envisage aussi des poursuites judiciaires

Après le Département, la Région annonce aussi envisager se retourner contre Gramax. Et étudiera des aides "plusieurs entreprises victimes indirectes de cette fermeture" 

 

Après Xavier Fortinon, vice-président du Conseil départemental des Landes, au tour de Renaud Lagrave, en tant que vice-président de la Région, de communiquer sur la fermeture de Darbo.
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" La Région Nouvelle Aquitaine avait participé au plan de reprise qui prévoyait des investissements importants afin que Darbo puisse garder sa place dans la filière bois, si importante pour notre Région. Quelques mois plus tard, nous sommes toutes et tous mis devant le fait accompli, au mépris des engagements pris, malgré les tentatives et recherches d'offres de reprises, le coup est rude pour les salariés qui en plus sont insultés publiquement par le directeur actuel au lieu d'être solidaire ! Nous allons étudier les conditions juridiques dans lesquelles la Région pourrait engager des poursuites contre Gramax, compte compte tenu des agissements pour le moins critiquables de ces financiers depuis la reprise de Darbo en 2015.
"250 000 euros d'argent public, s'ajoutant au Département, sont en cause, ces sommes seront donc récupérées afin de pouvoir en faire bénéficier d'autres entreprises, qui comme une immense majorité, investissent sur notre territoire grâce aux aides des collectivités".

Renaud Lagrave indique également que " La Région Nouvelle Aquitaine soumettra au vote des élus, dès le 21 novembre, des aides à plusieurs entreprises victimes indirectes de cette fermeture, nous avons d'ores et déjà rencontré ces dernières pour éviter des dommages collatéraux".
Comme son collègue socialiste, il a également tenu à saluer  "et à apporter mon soutien aux salariés de Darbo qui ont démontré, à travers leur attitude responsable, leur attachement à leur entreprise, à leur outil de travail mais aussi à leur commune. Cette commune qui s'est mobilisée à plusieurs reprises pour défendre les emplois autour notamment du maire Albert Tonneau".

 

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